Daher annonce le quadruplement de ses dépenses de R&D en cinq ans et présente une feuille de route engagée en faveur de la décarbonation de l’aviation

Le Bourget, France, 20 juin 2023

A l’occasion de la 54e édition du SIAE de Paris-Le Bourget, le groupe Daher confirme ses objectifs, grâce à des investissements quadruplés en R&D, pour décarboner ses activités et celles de ses clients.

La décarbonation, un enjeu prioritaire 

Daher, qui fête ses 160 ans cette année, a inscrit « l’innovation pour décarboner » au cœur de son plan stratégique « Take off 2027 », présenté en début d’année.

Présent sur l’ensemble de la chaine de valeur aéronautique avec ses 4 métiers complémentaires : avionneur, industriel, services industriels, et logisticien, Daher entend apporter une contribution significative à l’effort de l’ensemble de la filière. Ses objectifs se sont déjà traduits par un fort investissement dans les projets de R&D, dont le budget a quadruplé depuis le précédent plan stratégique.

Pour accélérer encore, Daher s’est doté de trois centres d’innovation : Shap’in, pour la conception de structures aéronautiques plus légères, plus performantes et recyclables ; Log’in, pour diminuer l’empreinte environnementale de la logistique industrielle et Fly’in, dédié à l’avion hybride et décarboné de demain.

L’idée est de contribuer, main dans la main avec partenaires, clients et startups, à la conception de solutions permettant d’aboutir à un impact « Net Zéro » à l’horizon 2050, avec une première étape significative dès 2035, dans la logique des accords de Paris.

Ces trois centres d’innovation combinent :

  • le temps long de la R&D, avec ses projets de grande ampleur – le plus souvent collaboratifs – pour concevoir, sur une échelle de temps de 3 à 10 ans, les solutions compétitives et différenciantes de demain : hybridation, matériaux nouvelle génération, processus de production (robotisation, cobotisation…) et transformation digitale (supply chain 4.0, usine digitale…) ;
  • le temps court de l’open innovation misant sur le partage des savoir-faire et la collaboration – avec nos équipes, nos clients et les écosystèmes et acteurs innovants (académiques, industriels, start-up, PME…) – comme accélérateurs du processus d’innovation.

Une approche 360° qui permet de répondre à la fois :


Aux enjeux de décarbonation des clients (90% de l’empreinte carbone du groupe)  :
allégement des structures, nouveaux procédés de production répondant au double enjeu des cadences et de la réduction des émissions carbone
logistique plus éco-responsable (jumeau numérique pour optimiser les flux, moyens de transport plus « propres », utilisation de biocarburants pour ses flottes de camions, optimisation des espaces de stockage…)


A la volonté de décarbonation de ses propres activités et produits :
lancement d’un avion hybride-électrique dès 2027, à partir notamment des enseignements du projet EcoPulse, développé en partenariat avec Safran et Airbus, avec le soutien de l’Etat via France Relance et de l’Union Européenne via NextGenerationEU. A partir de ce programme de démonstration, Daher prévoit d’élaborer sa future feuille de route Produit et d’établir les spécifications de l’avion hybride qui sera proposé au marché d’ici la fin 2027 ; ;
réduction des émissions de ses opérations (optimisation de la consommation énergétique des bâtiments, utilisation de biocarburant pour les flottes de camions, recyclage…)

Daher met également au service de la réduction de son empreinte environnementale la digitalisation et la gestion intelligente de ses activités

  • Pilotage intelligent des activités logistiques sur les différents sites industriels grâce à la solution INES de la startup française DCbrain, spécialiste de l’IA appliquée à la Supply Chain ;
  • Utilisation de jumeau numérique universel pour modéliser et optimiser les entrepôts logistiques (JUMEL), un projet piloté par le techcenter Log’In, en faveur d’une logistique industrielle innovante et éco-responsable ;
  • La digitalisation des commandes des avions à turbopropulseur TBM pour une conduite plus responsable (Me and My TBM).

Selon Didier Kayat, Directeur général de Daher : « Nous participons aujourd’hui à la quatrième révolution de l’aéronautique après les premiers vols, la sécurité et le transport de masse, la décarbonation est notre nouvelle frontière. Depuis sa création il y a 160 ans, Daher a toujours accompagné les grandes évolutions industrielles auprès de ses clients. Nous continuons d’écrire cette histoire en allant au-delà : c’est en pionniers que nous serons les premiers à proposer un avion hybride au marché. »

Les familles d’avions TBM et Kodiak de Daher sont le fer de lance de l’aviation générale bas carbone et bénéficient de l’innovation de l’entreprise, et au service d’une aviation à mission 

Daher conçoit, fabrique et entretient deux familles emblématiques d’avions légers et agiles : le TBM et le Kodiak, au service d’une aviation plus responsable. Daher a la conviction que l’aviation est un ressource indispensable pour mener à bien des missions humanitaires et servir au mieux les intérêts de la société. 

Ces avions vont accélérer l’innovation de Daher, offrant les plates-formes parfaites pour intégrer de nouveaux modes de propulsion et être les premiers dans l’hybridation. 

  • Le turbopropulseur monomoteur pressurisé TBM, l’un des avions les plus rapides et les plus efficaces au monde, et une référence de l’industrie aéronautique internationale. 
  • Le Kodiak, un avion multi-missions tout-terrain et agile, qui peut atterrir et décoller sur de courtes distances. En particulier, le Kodiak peut transporter jusqu’à 9 passagers et des charges utiles de fret plus petites (1 600 kg) ; assurer des missions de transport humanitaire et médical ; effectuer des missions de surveillance civile (pour la lutte contre les incendies, la sécurité urbaine et la protection de la nature) ou à des fins militaires ; et même des opérations spéciales telles que le déploiement de parachutistes. Le Kodiak 900, dernier né de la gamme, a été optimisé sur le plan aérodynamique et consomme 9 % de carburant en moins que ses concurrents, ce qui réduit le coût par siège-kilomètre et les coûts d’exploitation directs pour les opérateurs commerciaux.